18 août 2010

Disgaea dood!

Pendant ces vacances, j'ai enfin terminé le mode histoire de Disgaea premier du nom : Hour of Darkness. Une des 8 fin disponible, donc je n'ai pas tout à fait fini le jeu, surtout que je n'ai pas non plus débloquer toutes les classes des personnages... Une durée de vie presque illimitée pour un jeu qui a constitué une vraie révolution dans le monde du jeu vidéo. Disgaea est un tactical RPG, un genre que j'apprécie beaucoup. L'histoire est originale et bourrée d'humour, avec certaines scènes très émouvantes. Les personnages principaux sont attachants et tous bénéficient d'un design charmant. Le jeu ne se prend absolument pas au sérieux, aussi bien dans le scénario que lors des combats, tous plus loufoques et délirants les uns que les autres. Les caricatures sont nombreuses et n'enlèvent en rien à la profondeur des sujets.


L'histoire : Après deux ans d’un long sommeil, le prince démon Laharl se réveille pour découvrir que son père, le roi Krichevskoy, est mort. Les démons du Netherworld se livrent des combats sans merci pour prendre la place d’Overlord, désormais vacante, mais Laharl compte bien les remettre à leur place pour prouver qu’il est le plus fort, et prendre le titre qui lui revient de droit. Aidé par la sarcastique et incisive Etna, l’une des dernières à lui être restée fidèle, il va parcourir les quatre coins du monde pour éliminer ses rivaux et asseoir sa puissance. Mais les manigances d’Etna et l’arrivée inattendue d’un ange dans le Netherworld, Flonne, chargée de mener à bien une mission bien particulière, ne vont pas lui faciliter la tâche.


Comme tous les Tactical-RPG du développeur Nippon Ichi, les affrontements de Disgaea: Hour of Darkness se déroulent sur des cartes en 3D isométrique, les personnages étant, eux, en 2D. Le joueur peut contrôler jusqu’à dix combattants, qui peuvent réaliser toute une pléthore d’actions. Pour ajouter à la dimension tactique, les développeurs ont eu l’idée d’introduire des Géosymboles, pierres colorées qui confèrent des bonus ou des malus aux cases de la même couleur. En dehors des combats de l’histoire, il y a beaucoup à faire. Le Dark Assembly, sorte de parlement tenu exclusivement par des démons, permet par exemple de débloquer des ennemis plus puissants, des meilleures pièces d’équipement, de nouvelles zones, et ainsi de suite. Pour faire plier l’assemblée à sa volonté, Laharl doit évidemment passer par des moyens détournés : corrompre les démons. Pour permette au joueur de faire progresser les personnages et leur équipement, les développeurs ont également conçu l’Item World, un monde parallèle dans lequel tous les affrontements sont générés aléatoirement. Tous les dix niveaux, il doit affronter un boss : une fois ce dernier vaincu, il peut choisir de retourner dans le Netherworld, ou de continuer ainsi jusqu’au niveau 100. Et avec des dizaines de classes et de monstres à débloquer, et un niveau maximum fixé à 9999, autant dire que le gameplay du titre dispose de ressources presque inépuisables.


J'y ai joué sur Playstation2 avec quelques années de retard, mais un remake nommé Disgaea: Afternoon of Darkness est sorti le 14 décembre 2007 sur PSP et il existe un deuxième remake nommé Disgaea DS sorti le 2 avril 2009 en Europe sur la Nintendo DS. De toutes façons, quelle que soit la plate-forme, je vous le conseille!

Galerie d'Artworks

2 commentaires:

Tony Crayon a dit…

‎"une révolution dans le monde du jeu vidéo" je trouve que t'exagères beaucoup mais un jeu vraiment attachant et enthousiasmant par sa structure, ses personnages, et son ambiance graphique ou musicale. Le scénario rappelle la trilogie Go! Go! Ackman sur super famicom (d'après un manga de Toriyama) mais en plus touchant.

http://www.youtube.com/watch?v=67M1SGJNxz4&feature=related

Marine a dit…

Tiens c'est drôle une gentille jeune femme m'a invité à prendre la version jeu de carte sur un stand au MIFA, je connaissais pas du tout!
(les cartes sont en anglais et pas en japonais heureusement)