19 avril 2009

Hommage à Walérian Borowczyk

14 Avril - Forum des images - RDV Animation - 19H/21H

Deux séances passionnantes mais également éprouvantes car on ne sort pas indemne de 4H de projections poético-hermétiques... Comme d'habitude la première séance était consacrée aux films que le réalisateur invité choisis de montrer, puis la seconde à ses propres films. Walérian Borowczyk étant décédé en 2006, c'est Pascal Vimenet, qui prépare un livre sur l'artiste, qui a imaginé un programme dans l’esprit de l’homme et de son cinéma... Programme qui s'annonça dès le début comme difficile d'accès, composé de films très rares et peu montrés, déroutants et étonnants. Beaucoup de films en prise de vue réelle pour démontrer que Borowczyk était un artiste complet qui ne se limitait pas au cinéma d'animation. Je n'ai pas pris de notes pendant les intermèdes passionnés de Vimenet, me laissant portée par les univers que l'on me présentait. Dans cette première partie j'ai particulièrement aimé le film de Chris Marker ainsi que celui de Roman Polanski, qui sont visibles sur Youtube. Et puis bien sûr j'ai fortement apprécié de revoir Un jeu de pierres de Jan Svankmajer sur grand écran ^^


Junkopia de Chris Marker (1981, 6min)


La Lampe de Roman Polanski (1959, 8min)

Après une courte pause de 10mn nous avons enchaîner sur la seconde partie. Walérian Borowczyk, artiste à l’imagination fulgurante (citation d'André Breton), est né en Pologne et se lance comme cinéaste en 1946, après des études à l’Académie des Arts de Varsovie. Avec Jan Lenica, il coréalise plusieurs films d’animation, dont Byl Sobie Raz (1954) et Dom (1958). Installé à Paris, il signe son premier film français Les Astronautes, en 1959, en collaboration avec Chris Marker. Grâce à ses innovations techniques basées sur l’animation d’éléments divers (photos découpées, objets, peintures, dessins), il joue avec les matières et mélange les techniques pour créer des films qui ont influencé Jan Svankmajer, les frères Quay et Terry Gilliam. A mon grand regret nous n'avons pas vu ses deux films considérés comme des chefs-d’oeuvre de l’animation, Renaissance (1963) et Les Jeux des anges (1964). Pour ma part j'ai préféré les films de fin de programme, à forte portée érotique, plutôt que les premiers avec des éléments découpés.


Scherzo infernal (1985, 5min)


L'Amour monstre de tous les temps (1979, version courte 10min).

Aucun commentaire: